>

2009/12/31

it's


___________________________O think of the backward body. or the sabines. and the savages in the
métroMetro last night. terrifying their ragesavergy.
-------------------------- then twisted arm ~|||||||||||||||||
yea yea yea yes yes yes . its now and whiter than. its winter than. i always miss the breath. its , it seems the body is. huffed puffed messed up in its own downward spiral.

------------------------------------yer more lonesome than a cage--------------------
of this apology i can only say tears have cried shed wept burnt scalded. my lifes not yours. my powerless . empty as the . or something close to twins.

2009/12/30

Quelques Vexations d'Erik Satie

Programme musical
Par Nicolas Southon

Quelques Vexations d'Erik Satie2009


rediffusion du 14.10.09
19:00
Erik Satie
Le Fils des étoiles : " La vocation " (Reconstitution de l'arrangement original par Toru Takemitsu)
Patrick Gallois, Flûte
Fabrice Pierre, Harpe
réf : DEUTSCHE GRAMMOPHON 453 459-2
19:04
Erik Satie
Le Fils des étoiles : " L'initiation ", " L'incantation "
Claire Chevallier, Piano
réf : ZIG ZAG Territoires ZZT080901
19:13
Erik Satie
Relâche
Orchestre du Capitole de Toulouse
Michel Plasson, direction
réf : EMI CDC 7 49471 2
19:33
Erik Satie
Le Piège de Méduse (Arrangement pour ensemble, auteur non précisé)
Ensemble Erwartung
Bernard Desgraupes, direction
réf : FNAC MUSIC 592292
19:37
Erik Satie
Les Aventures de Mercure
Orchestre de Paris
Pierre Dervaux, direction
réf : EMI 7 62877 2
19:49
Erik Satie
Geneviève de Brabant
Pierre Bertin, récitant
Jean-Christophe Benoît, Golo
Mady Mesplé, chant
Orchestre et choeurs du Théâtre national de l'Opéra de Paris
Pierre Dervaux, direction
réf : EMI 7 62877 2
20:12
Erik Satie
Gymnopédies n°1 et 3 (Orchestrations de Claude Debussy)
Orchestre du Capitole de Toulouse
Michel Plasson, direction
réf : EMI CDC 7 49471 2
20:20
Erik Satie
Gymnopédie n°2 (Orchestration de Roland-Manuel)
Orchestre Symphonique de Nancy
Jérôme Kaltenbach, direction
réf : NAXOS 8.554279
20:22
Erik Satie
Messe des pauvres
Gaston Litaize, Orgue
réf : EMI 7 62877 2
20:40
Erik Satie
Gnossienne n°3 (Orchestration de Francis Poulenc)
Orchestre du Capitole de Toulouse
Michel Plasson, direction
réf : EMI CDC 7 49471 2
20:43
Erik Satie
Trois pièces montées
Orchestre des Concerts Lamoureux
Yutaka Sado, direction
réf : ERATO 8573-85827-2
20:48
Erik Satie
Trois Morceaux en forme de poire (Orchestration de Roger Désormière)
Orchestre National de la RTF
Roger Désormière, direction
réf : INA MEMOIRE vive IMV041
21:03
Erik Satie
Jack in the Box (Orchestration de Darius Milhaud)
Orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo
Igor Markevitch, direction
réf : ADES 14.148-2
21:10
Erik Satie
Parade
Orchestre des Concerts Lamoureux
Yutaka Sado, direction
réf : ERATO 8573-85827-2
21:26
Erik Satie
La Belle excentrique
Orchestre des Concerts Lamoureux
Yutaka Sado, direction
réf : ERATO 8573-85827-2
21:36
Erik Satie
Gnossiennes n°4, 6 et 7
Cristina Ariagno, Piano
réf : BRILLIANT CLASSICS 935589


2009/12/20

Dati: «Je suis au parlement de Strasbourg, là. Je n’en peux plus»

_________________________
Do we prefer fairy tales ?
or good politics ?
Mona Chollet__________________


Les dossiers du Canard
'' SARKO, JE TE VOIS ! '', un numéro d'automne à ne pas manquer, 84 pages, 5,35 €.
En vente dès aujourd'hui.
SARKO, JE TE VOIS ! Pour ce bon mot lancé à des flics, un malheureux enseignant avait frisé la prison.
Or, on le sait, le même Sarko s'emploie beaucoup, à son tour, à nous voir, à nous contrôler, à tout contrôler. Au diapason d'une société de surveillance, où caméras, Internet et téléphones portables servent autant à fliquer et à espionner qu'à communiquer et échanger. De nouveaux fichiers de police aux nanotechnologies, de la vidéosurveillance au vol d'images sur Internet, des portables qui nous pistent à nos ordinateurs qui gardent en mémoire ce que nous croyons en effacer, ce nouveau numéro des Dossiers du 'Canard' a mené l'enquête sur cette surveillance sécuritaire ou commerciale qui empiète chaque jour un peu plus sur nos libertés et fera bientôt appartenir au passé la notion d'intimité.
Un numéro à ne pas manquer.
Je te vois ! le nouveau numéro des Dossiers du 'Canard', en kiosque dès cette semaine ; 84 p., 5,35 euros.
A dévorer avant que Sarko et les siens ne se l'arrachent !"
________________________________

Et
ConServAtirice rightwinter Dati goes Private! for a wee
instant ~





Filmée par l'émission de M6, 66 minutes, l'eurodéputée (UMP) oublie, un instant, les micros et passe un coup de fil qui en dit long sur son manque de motivation.

merci

Copied and pasted from

LIBÉRATION.FR






Source: 66 minutes (M6)

Elle avait déjà «brillé», pendant la campagne européenne, en s’emmêlant les pinceaux sur un quizz organisé par les Jeunes UMP. Six mois après son élection, Rachida Dati semble toujours fâchée avec les micros qui traînent... et avec le Parlement européen.

L’eurodéputée (UMP) a été filmée par l’émission de M6, 66 minutes, pour un reportage intitulé «La nouvelle vie de Rachida Dati» - dont le site Ozap.com rediffuse un extrait. Alors que son assistante lui détaille le programme du jour («les perspectives pour la législature»), l’ancienne Garde des Sceaux esquisse une moue en riant. Puis, oubliant le micro posé sur elle, Dati passe un coup de fil à une amie, façon SOS. Edifiant: «Je suis à ma place (...), dans l’hémicycle du parlement de Strasbourg, là. Je n’en peux plus, je n’en peux plus! Je pense qu’il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat», lâche-t-elle. Mais la voilà coincée, «obligée de rester là, de faire la maligne, parce qu’il y a juste un peu de presse et, d’autre part, il y a l’élection de Barroso» Elle ajoute: «Quant tu es à Strasbourg, on voit si tu votes ou pas. Sinon, ça veut dire que tu n’es pas là... »

    Miss Dati is one of Sarkozy's loyal 'henchwomen'


    ___________
    and last year's interview with Mona
    Chollet's at Rue 89

    re Sarkozy
    et
Rachida Dati et Rama Yade


    are most apropos

    now as they were then ~
Interview de Mona Chollet pour son essai "Rêves de droite" (Eds Zones / La Découverte)
"Rachida Dati et Rama Yade, révélations de la campagne, sont aussi des personnages clés de la » success story » . Quitte à, pour la seconde, soigneusement dissimuler ses origines sociales élevées. Pour Mona Chollet, elles sont » les versions glamour d'une figure délibérément construite par les idéologues de la révolution conservatrice » . Et dissimulent les inégalités qui, en France, n'ont pas changé. Yade& Dati, c'est une réactualisation du syndrome Zidane :

Une OPA des conservateurs sur l'imaginaire ? Quand Yasmina Reza raconte la campagne de Nicolas Sarkozy dans » L'aube, le soir, ou la nuit » la dramaturge se trompe de métaphore. Son livre ne montre que sa propre fascination d'être dans le secret des dieux et d'être capable d'écrire des anecdotes. Sa métaphore est celle, pointée par Mona Chollet, des journalistes politiques et des hommes politiques en vase clos.

Dans » Rêves de droite » , on lira avec plaisir, sans forcément être d'accord sur tout, le rôle de Michel Houellebecq dans ce scénario… Car Houellebecq, et tout l'imaginaire culturel de la France des années 2000, c'est aussi un » cas » à propos duquel gauche et droite ont refusé de voir en quoi sa littérature incarnait l'époque.










www.dailymotion.com/rue89

  • (fr) « Périphéries », le site de critique culturelle de Mona Chollet et Thomas Lemahieu
  • (fr) « L'esprit d'escalier », les chroniques radiophoniques de Mona Chollet sur Arteradio
  • (fr) « Le lac des signes », blog de journalistes du Monde Diplomatiques

  • 2009/12/19

    1ER DEC 09 MARCHE... LE SIDA .3-etSEMINAIRE SCHERER.LA LITTERATURE ET LE MAL .1




    SEMINAIRE SCHERER.LA LITTERATURE ET LE MAL .1
    par soukaz

    This is the first o f a series of Rene Scherer talks _ It was Rene Scherer who took on Gilles Deleuze's students when Deleuze retired in 87. He and Deleuze had been friends for many years, and Scherer weathered many of the battles at Vinceness. Paris v111--- He's emeritus but still gives these amazing lectures and talks. One thing to notice about this one in particular is how he merely mentions in passing Badiou's book 'en passant' he does not say more th an it is interesting ~ a true philosopher and not an asumpter- ie he is not about to assume it's a good book as such_ but something to be examined.


    par

    March that took place in paris. demonstrating ... well it's self evident __ the world day against sida. I get it and don't . i'm not a world day person in genereal.
    SIDA / LA CRISE A SES COUPABLES
    JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
    MANIFESTATION MARDI 1ER DEC 09 PARIS


    2009/12/17

    musique

    France Vivace depuis 22:00 Programme musical B.O. à gogo (8) Par Olivier Le Borgne 2009V8827E0010 rediffusion du 08.11.09 * 23:09 Jerry Goldsmith La Planète des singes (Bande originale du film de Franklin J. Schaffner "Planet of the Apes" / USA / 1968 / Musique remixée à partir des éléments du film 35 mm, au Zanuck Theatre, dans les Studios de la 20th Century Fox en juillet 1995) Orchestre dirigé par Jerry Goldsmith réf : VARESE SARABANDE VSD-5848 * et à... 00:01 Jerry Goldsmith Les Evadés de la Planète des singes (Bande originale du film de Don Taylor "Escape From the Planet of the Apes" / USA / 1971 / Musique remixée à partir des éléments du film 35 mm, au Zanuck Theatre, dans les Studios de la ... aujourd'hui *





    01:00 - Transition musicale * 01:05 - Programme musical Dietrich Buxtehude Par Florence Brosselin * 04:05 - Programme musical Chopin et la correspondance Par Joffrey Priot * 06:55 - Transition musicale * 07:00 - Programme musical L'Art de Truls Mørk (1) Par Benjamin Hertz * 10:00 - Programme musical Fumeux Fume par Fumée Par Robert Rudolf * 13:00 - Programme musical Stravinski par Stravinski (4) Par Olivier Le Borgne * 16:00 - Programme musical Terminer l'inachevé... (Le Coin du collectionneur 18) Par François Hudry * 19:00 - Programme musical Les Fêtes d'Hébé Par Marine Kaleka * 22:00 - Programme musical B.O. à gogo (8) Par Olivier Le Borgne

    France Vivace Direct ~

    2009/12/16

    La face cachée des fesses_My ass your Face

    ----------------------------- derriere ass------------>

    Derrière le derrière se cachent nos fantasmes et nos tabous. Une histoire des fesses et de leurs représentations aussi voluptueuse qu'édifiante.

    Étude des moeurs centrée sur les fesses, ce film revisite notre histoire et notre iconographie l'esprit leste et l'oeil rivé sous la ceinture. Regard croisé d'un homme et d'une femme, Caroline Pochon et Allan Rothschild, coréalisateurs du film et passionnés d'histoire de l'art, La face cachée... traque les représentations de notre


    arrière-train du musée du Louvre à celui des Beaux-Arts, de la rue aux ateliers de créateurs, pour y lire les fantasmes collectifs qu'elles cristallisent. Vues par le prisme de l'histoire de l'art, la psychanalyse, la sociologie ou la sémiologie, les fesses révèlent les fondements de notre société, ses tabous, ses désirs et ses rapports de force. Une promenade aussi stimulante qu'émoustillante, riches d'interviews, d'extraits de films, de clips ou de pubs, de chansons coquines et de proverbes culottés


    ----------------------------------- Somewhere I think it's in Octavio Paz's book Labyrinth of Solitude he talks about the old ass face thing and it was the first time when I read it that I realized it wasn't just some common joke, but an old time thought full of archetypal longings and connections~ We like to say Her ass talks to me as I saunter along the world ~ O sweet ass divine ~

    Paz __ unlike the jackass _ a jackass is not a beautiful lovable ass ___ who got the ignoble prize this last week was a great poet not a warmongering twofaced hypocrite.___ "deplorable' is what it was that this president's given a prize for keeping war going ~

    (France, 2009, 52mn)
    ARTE F
    Réalisateur: Allan Rothschild, Caroline Pochon
    Producteur: Un Monde Meilleur

    -------------__One could write many tomes about the Ass!~

    La Face Cachee Des Fesses -




    10/12/2009 à 22:10

    Réalisé par Allan Rothschild et Caroline Pochon

    Durée: 52min

    Documentaire court, Documentaires, jeudi 10/12


    c ~ c 2



    ~


    Ce serai mieux dits
    si j'avais dits que je n'ai pas oubliée nous ~ ..






    et toujours des erreurs

    dans la transcription
    des phrase et des pensées

    --- mais on
    sait
    que l'amour parle sans orthographe et des temps

    ~

    2009/12/15

    Gnossienne 3







    Monsieur Satie trouve ses moyennes











    2009/12/13

    musique .....et non ce n'est pas Stravinsky


    >
































    et


    ____________________
    ___________

    ________________________

    2009/12/12

    Grande complainte de la ville . ..

    ------------------------------------------------


    Grande complainte de la ville de Paris
    Jules Laforgue

    Poèmes en prose?


    ou est-il en prose sous le commandement de la poésie et les devenirs-voix de la langue justifiées ou non


    _____________________________

    Bonne gens qui m'écoutes, c'est Paris, Charenton compris, Maison fondée en..., à louer. Médailles à toutes les expositions et des mentions. Bail immortel. Chantiers en gros et en détail de bonheurs sur mesure. Fournisseurs brevetés d'un tas de majestés, Maison recommandée. Prévient la chute des cheveux. En loteries! Envoie en province. Pas de morte-saison. Abonnements. Dépôt, sans garantie de l'humanité, des ennuis les plus comme il faut et d'occasion. Facilités de paiement, mais de l'argent. De l'argent, bonne gens!


    Et ça se ravitaille, import et export, par vingt gares et douanes. Que tristes, sous la pluie, les trains de marchandise! À vous, dieux, chasublerie, ameublements d'église, dragées pour baptêmes, le culte est au troisième, clientèle ineffable! Amour, à toi, des maisons d'or aux hospices dont les langes et loques feront le papier des billets doux à monogrammes, trousseaux et layettes, seules eaux alcalines reconstituantes, ô chlorose! bijoux de sérail, falbalas, tramways, miroirs de poches, romances! Et à l'antipode, qu'y fait-on? Ça travaille, pour que Paris se ravitaille....



    D'ailleurs, des moindres pavés, monte le Lotus Tact. En bataille rangée, les deux sexes, toilettés à la mode des passants, mangeant dans le ruolz! Aux commis, des Niobides; des faunesses aux Christs. Et sous les futaies seigneuriales des jardins très-publics, martyrs niaisant et vestales minaudières faisant d'un clin d’œil l'article pour l’idéal et Cie (Maison vague, là haut), mais d'elles-mêmes absentes, pour sûr. Ah! l'Homme est un singulier monsieur; et elle, sa voix de fausset, quel front désert! D'ailleurs avec du tact...


    Mais l'inextirpable élite, d'où? pour où? Maisons de blanc: pompes voluptiales; maisons de deuil: spleenuosités, rancœurs à la carte. Et les banlieues adoptives, humus teigneux, haridelles paissant bris de vaisselles, tessons, semelles, de profil sur l'horizon des remparts. Et la pluie! trois torchons à une claire-voie de mansarde. Un chien aboie à un ballon là haut. Et des coins claustrals, cloches exilescentes des dies iræmissibles. Couchants d’aquarelliste distinguée, ou de lapidaire en liquidation. Génie au prix de fabrique, et ces jeunes gens s'entraînent en auto-litanies et formules vaines, par vaines cigarettes. Que les vingt-quatre heures vont vite à la discrète élite!...


    Mais les cris publics reprennent. Avis important! l'Amortissable a fléchi, ferme le Panama. Enchères, experts. Avances sur titres cotés ou non cotés, achat de nu-propriétés, de viagers, d’usufruit; avances sur successions ouvertes et autres; indicateurs, annuaires, étrennes. Voyages circulaires à prix réduits. Madame Ludovic prédit l'avenir de 2 à 4. Jouets Au Paradis des enfants et accessoires pour cotillons aux grandes personnes.Grand choix de principes à l'épreuve. Encore des cris! Seul dépôt! soupers de centième! Machines cylindriques Marinoni! Tout garanti, tout pour rien! Ah! la rapidité de la vie aussi seul dépôt....




    Des mois, les ans, calendriers d'occasion. Et l'automne s'engrandeuille au bois de Boulogne, l'hiver gèle les fricots des pauvres aux assiettes sans fleurs peintes. Mai purge, la canicule aux brises frivoles des plages fane les toilettes coûteuses. Puis, comme nous existons dans l'existence où l’on paie comptant, s’amènent ces messieurs courtois des Pompes Funèbres, autopsies et convois salués sous la vieille Monotopaze du soleil. Et l’histoire va toujours dressant, raturant ses Tables criblées de piteux idem, - ô Bilan, va quelconque! ô Bilan, va quelconque...



    Jules Laforgue


    ____________


    et pour les études de Laforgue
    ici vortex






    Ligne de joie pour toi

    je pense a toi et je suis augmenter ___ vous savez?
    __________________________________ voila une transcription que j'ai copiée d'une lecture de mon maître Deleuze de l'année quatre vingt onze comme d'habitude mon francais est monsteuse. mais mes doits sont pne

    ____________

    00’35’’ Au contraire, même démonstration pour la ligne de joie. La ligne de joie, c’est quoi ? C’est tout ce qui s’enchaîne à partir de ma rencontre avec un corps qui convient avec le mien. Supposez que le corps qui convient avec le mien... donc ce corps qui convient avec le mien, je l’aime... De même que la haine découlait de la tristesse, l’amour découle de la joie. Alors vous avez un ligne de joie, là : joie, amour pour la chose qui vous donne de la joie, etcaetera... Cette fois-ci, en quoi ça c’est des joies d’une autre nature que les joies qui intervenaient sur les lignes de tristesse ? C’est que ce sont d’autant plus des joies que elles seront directes et complètes, par opposition aux joies de compensation, indirectes et partielles, qui intervenaient sur la ligne de haine. Elles seront directes et complètes, c’est à dire que vous éprouverez de la joie pour la chose elle-même. Votre puissance augmentera. Vous vous rappelez, là je ne reviens pas là-dessus, pourquoi, qu’est ce que veut dire chez Spinoza augmentation ou diminution de puissance... Enfin, je le redis très vite, si vous ne l’aviez pas à l’esprit : c’est à la lettre augmentation et diminution de puissance, la joie et la tristesse, puisque dans un cas, celui de la joie, la puissance de la chose extérieure qui convient avec vous propulse votre puissance, c’est à dire fait qu’elle augmente, relativement, tandis que dans l’autre cas, celui de la tristesse, la rencontre avec la chose qui ne convient pas avec vous va investir votre puissance, qui est tout entière immobilisée pour repousser la chose, et cette puissance fixée, immobilisée, est comme soustraite de vous, d’où : votre puissance diminue. Donc là, vous avez bien les deux vecteurs : augmentation, diminution.

    2’49’’ Donc vous voyez que ce à quoi Spinoza nous convie, en tant que disciple d’Epicure, c’est vraiment une sélection de... la sélection des deux lignes. Et, qu’il y ait des tristesses inévitables, encore une fois... par exemple la chose aimée meurt, l’objet aimé meurt, ah bon, c’est triste... Et ça veut pas dire, Spinoza dit pas : « faut pas s’en faire... ». Non, mais il faut le prendre comme une tristesse inévitable. Les seules tristesses permises ou conservées sur les lignes de joie, c’est les tristesses que vous vivez comme inévitables. Bon...



    Alors, voilà : c’est ça que j’appelais le premier effort de la raison avant même qu’il y ait de la raison. C’est se mettre sur ce vecteur augmentation de puissance. Comment se mettre sur ce vecteur ? On a ré ?une réponse : en sélectionnant les joies, en sélectionnant les lignes de joies. Et c’est un art très compliqué. Comment faire cette sélection ? Spinoza nous a donné une réponse, et je disais que cette réponse préfigure un thème qu’on retrouvera ensuite chez Rousseau, à savoir : le premier effort de la raison comme art sélectif, et qui consiste en une règle pratique très simple : sachez de quoi vous êtes capables, c’est à dire évitez de vous mettre dans les situations qui seront empoisonnantes pour vous. Et je crois que lorsqu’il dit « qu’est-ce que peut un corps ? », lorsqu’il lance cette question, ça veut dire entre autres ça... Ça ne veut pas dire que ça, ça veut dire entre autre ça. Ça veut dire : « Mais regardez votre vie, vous n’arrêtez pas... Vous n’arrêtez pas de vous mettre dans les situations que précisément et personnellement, vous, vous ne pourrez pas supporter ». Et en effet, en ce sens, vous les fabriquez, vos tristesses... Bon, pas toujours, mais vous en rajoutez, par rapport aux tristesses inévitables du monde, vous en rajoutez toujours... C’est ça, l’idée de Spinoza : la tristesse, finalement, bien sûr c’est inévitable... Mais, ce n’est pas de ça que l’humanité meurt. L’humanité meurt de ça que, à partir des tristesses inévitables, elle s’en rajoute. C’est une espèce de fabrication de tristesse, d’usine à tristesse fantastique, quoi.... Et il y a des institutions pour engendrer la tristesse... La télé, tout ça, quoi... bon, il y a des appareils... Et c’est forcé qu’il y ait des appareils à tristesse. Il y a des appareils à tristesse parce que tout pouvoir a besoin de la tristesse. Il n’y a pas de pouvoir joyeux. ...

    la suite ici a
    __________________

    et vous vous etes dans un sens complexe et simple une pouvoir de joie que j'avais trouvez

    ____________________ je ne comprends pas comment tout ca ca marche mais


    Paul-Émile Borduas _ et ReFus Globale et....

    1948

    Le Refus global




    Jacques Godbout, 1962, 21 min

    Documentaire sur Paul-Émile Borduas. Au-delà de quarante ans de peinture, Borduas est le chef de file de toute une ...










    Documentaire sur Paul-Émile Borduas. Au-delà de quarante ans de peinture, Borduas est le chef de file de toute une génération. Ce film, citant de nombreux textes du peintre, est une véritable ouvrerture sur la peinture moderne et sur la vie tout simplement.



    Borduas, ce n'est pas seulement quarante ans de peinture; c'est le chef de file de toute une génération. Ce film, citant de nombreux textes du peintre, nous ouvre une porte sur la peinture moderne et sur la vie tout simplement.



    Source et liens

    ONF NFB


    ___________________


    refus global : un texte cinglant

    Date de diffusion : 18 janvier 1979

    « Rompre définitivement avec toutes les habitudes de la société, se désolidariser de son esprit utilitaire. Refus d'être sciemment au-dessous de nos possibilités psychiques et physiques. Refus de fermer les yeux sur les vices, les duperies perpétrées sous le couvert du savoir, du service rendu, de la reconnaissance due. » Extrait de Refus global.

    En 1979, l'animateur Gérald Gravel lit en onde un extrait du manifeste Refus global. Puis, la peintre Marcelle Ferron explique qu'en 1948 le fait d'être artiste était un engagement total, une façon d'être et de vivre.

    Outre Paul-Émile Borduas, les signataires de Refus global sont au nombre de 15, dont sept femmes.

    Les peintres Marcel Barbeau, Pierre Gauvreau, Jean-Paul Riopelle, Jean-Paul Mousseau, Marcelle Ferron et Fernand Leduc, les poètes Claude Gauvreau et Thérèse Leduc, la designer Madeleine Arbour, la chorégraphe Françoise Riopelle, l'actrice Muriel Guilbault, l'éclairagiste Louise Renaud, le psychiatre Bruno Cormier, le photographe Maurice Perron et l'artiste multidisciplinaire Françoise Sullivan signent le manuscrit.

    Archives Radio Canada

    2009/12/10

    radio deleuze: 1914:One or several wolves

    radio deleuze: 1914:One or several wolves


    it would be interestting to compare
    jack london's white fang
    and the guattari deleuze idea

    the wolves





    Cp ___________________ I think it'd be interesting
    to compare this idea of wolves and packs in your teachers and our friends guattari et deleuze

    to the novel by Jack London:


    White fang


    Here is the first page:


    "


    PART I


    CHAPTER I--THE TRAIL OF THE MEAT



    PART I


    CHAPTER I--THE TRAIL OF THE MEAT


    Dark spruce forest frowned on either side the frozen waterway. The trees
    had been stripped by a recent wind of their white covering of frost, and
    they seemed to lean towards each other, black and ominous, in the fading
    light. A vast silence reigned over the land. The land itself was a
    desolation, lifeless, without movement, so lone and cold that the spirit
    of it was not even that of sadness. There was a hint in it of laughter,
    but of a laughter more terrible than any sadness--a laughter that was
    mirthless as the smile of the sphinx, a laughter cold as the frost and
    partaking of the grimness of infallibility. It was the masterful and
    incommunicable wisdom of eternity laughing at the futility of life and
    the effort of life. It was the Wild, the savage, frozen-hearted
    Northland Wild.

    But there _was_ life, abroad in the land and defiant. Down the frozen
    waterway toiled a string of wolfish dogs. Their bristly fur was rimed
    with frost. Their breath froze in the air as it left their mouths,
    spouting forth in spumes of vapour that settled upon the hair of their
    bodies and formed into crystals of frost. Leather harness was on the
    dogs, and leather traces attached them to a sled which dragged along
    behind. The sled was without runners. It was made of stout birch-bark,
    and its full surface rested on the snow. The front end of the sled was
    turned up, like a scroll, in order to force down and under the bore of
    soft snow that surged like a wave before it. On the sled, securely
    lashed, was a long and narrow oblong box. There were other things on the
    sled--blankets, an axe, and a coffee-pot and frying-pan; but prominent,
    occupying most of the space, was the long and narrow oblong box.

    In advance of the dogs, on wide snowshoes, toiled a man. At the rear of
    the sled toiled a second man. On the sled, in the box, lay a third man
    whose toil was over,--a man whom the Wild had conquered and beaten down
    until he would never move nor struggle again. It is not the way of the
    Wild to like movement. Life is an offence to it, for life is movement;
    and the Wild aims always to destroy movement. It freezes the water to
    prevent it running to the sea; it drives the sap out of the trees till
    they are frozen to their mighty hearts; and most ferociously and terribly
    of all does the Wild harry and crush into submission man--man who is the
    most restless of life, ever in revolt against the dictum that all
    movement must in the end come to the cessation of movement.

    But at front and rear, unawed and indomitable, toiled the two men who
    were not yet dead. Their bodies were covered with fur and soft-tanned
    leather. Eyelashes and cheeks and lips were so coated with the crystals
    from their frozen breath that their faces were not discernible. This
    gave them the seeming of ghostly masques, undertakers in a spectral world
    at the funeral of some ghost. But under it all they were men,
    penetrating the land of desolation and mockery and silence, puny
    adventurers bent on colossal adventure, pitting themselves against the
    might of a world as remote and alien and pulseless as the abysses of
    space.

    They travelled on without speech, saving their breath for the work of
    their bodies. On every side was the silence, pressing upon them with a
    tangible presence. It affected their minds as the many atmospheres of
    deep water affect the body of the diver. It crushed them with the weight
    of unending vastness and unalterable decree. It crushed them into the
    remotest recesses of their own minds, pressing out of them, like juices
    from the grape, all the false ardours and exaltations and undue
    self-values of the human soul, until they perceived themselves finite and
    small, specks and motes, moving with weak cunning and little wisdom
    amidst the play and inter-play of the great blind elements and forces.

    An hour went by, and a second hour. The pale light of the short sunless
    day was beginning to fade, when a faint far cry arose on the still air.
    It soared upward with a swift rush, till it reached its topmost note,
    where it persisted, palpitant and tense, and then slowly died away. It
    might have been a lost soul wailing, had it not been invested with a
    certain sad fierceness and hungry eagerness. The front man turned his
    head until his eyes met the eyes of the man behind. And then, across the
    narrow oblong box, each nodded to the other.

    A second cry arose, piercing the silence with needle-like shrillness.
    Both men located the sound. It was to the rear, somewhere in the snow
    expanse they had just traversed. A third and answering cry arose, also
    to the rear and to the left of the second cry.

    "They're after us, Bill," said the man at the front.

    His voice sounded hoarse and unreal, and he had spoken with apparent
    effort.

    "Meat is scarce," answered his comrade. "I ain't seen a rabbit sign for
    days."

    Thereafter they spoke no more, though their ears were keen for the
    hunting-cries that continued to rise behind them.

    At the fall of darkness they swung the dogs into a cluster of spruce
    trees on the edge of the waterway and made a camp. The coffin, at the
    side of the fire, served for seat and table. The wolf-dogs, clustered on
    the far side of the fire, snarled and bickered among themselves, but
    evinced no inclination to stray off into the darkness.























    Ciné-débat dans La Commune (Paris, 1871)

    _I hope to attend this event __ it should be especially interesting given the recent resurrection of the idea or what Alain Badiou calls the hypothesis of communism. In his book about Sarkozy Badiou refers to the Paris commune, and the sequence of events that led to the 1917 Bolshevik revolution as framing one period of the history of this hypothesis. In this way his ideas are not dissimilar to Sartre's in Search for a Method. In that book Sartre outlines what he calls epochs of philosophical ideas. He asserts that ideas are conditioned by the period in which they exist, and that the dominant ideas of a period cannot be surpassed or depasse until the conditions that gave rise to them are past and done with. Not identical to Badiou's thesis but not dissimlar in its hopes for a socialist humanity ~

    Ciné-débat dans La Commune (Paris, 1871) de Peter Watkins


    Lieu : Université d'Ottawa, local LMX 219
    Date et heure : Vendredi, 11 décembre de 12 à 19h

    La Commune (Paris, 1871)
    Peter Watkins, 13 Production, Le Sept Arte, Musée d'orsay, 1999, 5 heures 45 minutes.

    Nous sommes en mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé… Dans un espace théâtralisé, plus de 200 acteurs interprètent, devant une caméra fluide travaillant en plans séquences, les personnages de La Commune - tout particulièrement la population du quartier Popincourt dans le XIème arrondissement - pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques (...)

    Créée à Montreuil en 1999 - dans les locaux de La Parole Errante d'Armand Gatti, là où Georges Méliès érigeât ses studios - La Commune est donc une création outsider. Avec un budget très faible mais grâce à l'étonnante énergie relationnelle de près de 300 comédiens et techniciens convaincus par la pertinence du sujet et l'évidence du propos, Peter Watkins, après 2 mois de préparation intense, a pu reconstituer et restituer en 13 jours - par un processus de tournage chronologique continu - l'exceptionnelle et effroyable expérience de La Commune. En se situant au plus près des gens du peuple - qu'ils soient gamins de la rue, ouvriers, artisans, petits patrons, fonctionnaires, soldats, intellectuels, curés, bourgeois…- dans le Paris de 1871, La Commune de Peter Watkins - en créant des passerelles avec notre société actuelle - nous réveille pour nous rappeler que l'histoire est un matériau vivant, en devenir, et qu'à tout moment nous pouvons en devenir les acteurs lucides, conscients et responsables.



    Romance sans Paroles -pour toi parce-ce-que je sais que tu aimes des vers de Verlaine

    ________________


    Pour Toi/Vous


    C omme C
    Je n'ai pas oublié mais
    J'ai des problèmes interminables

    et je me rappelle que tu aimais Verlaine ~
    alors voilà
    ce cadeaux pour vous
    _________




    Romance Sans Paroles


    Dans l'interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable.

    Le ciel est ce cuivre
    Sans lueur aucune
    On croirait voir vivre
    Et mourir la lune.

    Comme des nuées
    Flottent gris les chênes
    Des forêts prochaines
    Parmi les buées.

    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune
    On croirait voir vivre
    Et mourir la lune.

    Corneille poussive
    Et vous les loups maigres
    par ces bises aigres?
    Quoi donc vous arrive?

    Dans l'interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable

    Paul Verlaine

    ___________________



    2009/12/09

    l wolves

    Heather Green translates excerpts from Tristan Tzara’s “The Cast Iron of the Years” from Where the Wolves Drink (Part One)

    by Ernie on 04/11/09 at 10:43 am

    tristan_tzaraHeather Green currently lives in Tuscaloosa, Alabama. Her chapbook No Omen, is available at Love Among the Ruins Press.



    mothers’ tears
    in the frosted cup
    at the tips of the figures
    where there is no more comfort

    young mothers
    with sunny lips
    brief dreams
    similar similar

    to remember
    such as it became
    what was necessary
    and what the wolf keeps

    IV

    where the man is seated
    the radiance turns
    sorrow inside sorrow
    into a life’s hunger

    as much as the snow
    the hatred in the stones
    the condemned bridges
    neither sail nor sleep

    and so goes the skin
    on the brows of the wells
    from one defect to another
    alone and alone

    nothing but the eyes
    of a love of a leap
    that rest themselves in fevers
    if all is to be lost

    V

    to what sings the depth
    in the lesions of the icy cries
    yawning from so many native flowers
    heavy from childhood

    what speaks is more hidden
    and the star on the mouth
    on the sunny side
    of the street on all the teeth

    how I saw you it was forgotten
    pass by the black mass
    what is said to someone else
    when the bird shines in the smoke

    you did not know how to give the joy
    that rediscovers the enormous eyes
    and predicts the old wounds








    radio deleuze: 1914:One or several wolves